Apres avoir traversé les grandes étendues du plateau central iranien en nous arrêtant dans des villes, nous voulions voir un désert de près et des villages. Quittant Yazd, nous voilà donc partis pour trois jours dans la région de Zarand, au nord-ouest de Kerman.
Trois jours en compagnie d’Hamid, un guide chez qui nous logions également. Avec lui, nous avons visité des villages, dont certains ont été abandonnés au cours des quinze dernières années. Des villages devenus fantômes pour deux raisons : la rivière les traversant s’est tarie et/ou les habitants ont préféré renoncer aux constructions traditionnelles après le terrible tremblement de terre de Bam, en 2003.
Lors de notre séjour, au printemps, des « taches » vertes égayaient le paysage autour des villages, mais quelques semaines plus tard, à l’approche de l’été, elles auraient toutes disparu, laissant la place à des étendues plus arides les unes que les autres.
Dans cette région très rurale, la principale culture est celle de la pistache (grande spécialité iranienne) et de nombreuses chèvres gambadent un peu partout.
Mais le clou du spectacle, c’était les kaluts. Dans le désert plutôt monotone que nous traversions depuis des kilomètres, tout à coup ont émergé ces formations géologiques qui composent un drôle de paysage. Nous y sommes arrivés en fin d’après-midi afin de profiter du coucher de soleil et de la luminosité extraordinaire.
Ce post est aussi l’occasion de vous parler de l’incroyable gentillesse des Iraniens. Pour rejoindre Zarand, nous devions emprunter un bus qui partait à 18 heures mais, lorsque nous sommes arrivés à la gare routière 30 minutes avant, le bus était déjà parti… Le service suivant n’était prévu que le lendemain après-midi. Ce qui ne collait pas du tout avec notre programme serré ! Et passer une nuit de plus à Yazd s’annonçait compliqué dans cette ville à l’offre hôtelière insuffisante.
Voyant notre embarras, un homme s’est approché pour nous demander ce qu’il se passait… et a trouvé une solution. Il a appelé la gare et nous a suggéré un train pour Zarand, avant de nous confier à un taxi en vérifiant bien que le chauffeur nous ferait payer le bon prix (et non celui parfois réservé aux touristes). Le train ne partait qu’au milieu de la nuit, nous obligeant à passer neuf heures dans la salle d’attente de la gare de Yazd, mais notre virée dans le désert était sauvée !
Balade aux alentours du village d’Hamid
Délicieux repas chez Hamid
L’un des plus vieux villages du coin, abandonné
Le petit photo bombing d’Hamid
Dans un autre village, les champs sont encore verts…
La tour qui, il y a bien longtemps, servait à protéger le village des pilleurs
En route pour les kaluts ! Avec Hamid, la Suisse Petra et l’Italien Giovanni
Séance photo avec un joyeux groupe d’Iraniennes
Nous ne sommes pas tout-à-fait seuls pour admirer le coucher de soleil…
Que c’est beau….
Merci de nous faire rêver avec vos posts
Merci de nous suivre 🙂
Une beauté, une lumière, des couleurs et des rencontres à couper le souffle…
L’Iran nous appelle…
J’ai eu une énorme pensée pour vous car l’émission « échappées belles » était consacrée justement à l’Iran vendredi soir.
Merci pour ces moments magiques une fois encore
Je vous embrasse très fort
Nous avons regardé Échappées belles sur YouTube, ça nous a rappelé tant de bons souvenirs… Énormes bisous Manu
Magnifique lumière !